Révélations sous les racines d’un souvenir

# Confession

Salut à tous,

Je me suis longtemps demandé si je devais écrire sur ce qui m’est arrivé récemment. Une partie de moi a peur de ce que ces mots pourraient signifier vraiment, mais une autre partie sait combien il est important de partager les moments qui, sans prévenir, changent le cours de notre vie. Alors, voilà…

La semaine dernière, je suis allée chez ma mère pour l’aider à trier le grenier. Vous savez, ces pièces remplies de souvenirs poussiéreux, de boîtes de vieilles photos, de vêtements qu’on avait oubliés exister. C’était un samedi paisible, le genre où l’on met de la musique douce et où l’on se perd dans le passé.

Alors que je fouillais parmi les boîtes, une vieille valise en cuir a attiré mon attention. Elle avait appartenu à mon père, décédé il y a dix ans. Je ne l’avais jamais ouverte auparavant, pensant qu’elle ne contenait que de vieux vêtements. Mais ce jour-là, une impulsion m’a poussé à le faire.

À l’intérieur, il y avait des chemises bien pliées, des lettres datant de l’époque où mes parents étaient jeunes, et une vieille boîte en bois. La boîte était gravée de motifs que je n’avais jamais remarqués. Elle était là, comme un trésor caché, et dès que je l’ai vue, mon cœur a commencé à battre plus fort.

Je me suis assise sur le sol poussiéreux, le bois craquant sous moi, et j’ai ouvert la boîte. A l’intérieur, une montre-bracelet, simple mais élégante, et une photo pliée en quatre. Mon père et moi, sans doute à l’âge de cinq ans, lors d’un de ces pique-niques familiaux qu’on faisait souvent. Mais c’est le revers de la photo qui m’a coupé le souffle.

Inscrit d’une écriture soignée que je ne connaissais pas, il y avait ces mots : ‘Pour la lumière de ma vie, chaque seconde compte.’ C’était signé d’une initiale, ‘J’. Je ne savais pas qui était J, mais dans mon cœur, je sentais que mon père avait un secret, un autre amour peut-être, dont je n’avais jamais su l’existence.

Pendant des jours, j’ai gardé cela pour moi, tourmentée par l’idée que peut-être mon père avait mené une vie dont je n’étais qu’une partie, que peut-être il existait un pan de son monde auquel je n’avais pas accès. Cela m’a bouleversée. Pendant des nuits, j’étais hantée par l’idée de ne pas avoir véritablement connu mon propre père.

Finalement, j’ai trouvé le courage d’en parler à ma mère. Elle a écouté en silence, puis a pris une profonde inspiration avant de parler. Elle m’a raconté que J était une amie d’enfance de mon père, une âme sœur perdue dans les méandres du temps. Mon père n’avait jamais oublié leur amitié, qui avait été une source de réconfort et de lumière pour lui pendant ses années les plus sombres, mais qui ne s’était jamais transformée en romance.

Ma mère a souri doucement et a ajouté : ‘Ton père t’aimait plus que tout, et il a gardé cette montre parce qu’elle lui rappelait que chaque instant avec toi était précieux.’ Voilà que tout s’éclairait. Cet objet, cette montre, était un symbole de temps, de souvenir, de l’importance d’un instant passé avec ceux qu’on aime.

Aujourd’hui, je me sens plus proche de mon père que jamais. Je réalise combien on peut ignorer des morceaux de l’histoire d’une personne, même celle qu’on aime le plus. Les secrets que l’on porte ne sont pas toujours des trahisons, mais parfois des morceaux de nostalgie que l’on chérit en silence.

Merci d’avoir lu jusqu’ici. Merci d’avoir pris le temps de comprendre.

Prenez soin de vous et n’oubliez pas de dire à ceux que vous aimez combien ils comptent pour vous.

Avec toute ma tendresse,

Léa

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