Retrouver son souffle

Clara se tenait devant la fenêtre de la cuisine, regardant les gouttes de pluie tracer des chemins sinueux sur la vitre. Elle percevait cette scène familière avec un détachement lourd, presque engourdi, comme si elle regardait à travers une épaisse couche de brouillard. Le son de la bouilloire sifflant sur la cuisinière ramenait son attention à l’instant présent.

Depuis qu’elle était enfant, Clara avait toujours cherché à maintenir l’harmonie autour d’elle. Sa mère, une femme au tempérament tumultueux, exigeait une obéissance silencieuse, une soumission tacite au quotidien. Et puis, il y avait Étienne, son mari, dont la présence était comparable à une mer calme et sans vie. Il ne demandait rien, et pourtant il réclamait tout. Clara avait glissé dans ce rôle de femme silencieuse, effacée, dans une danse quotidienne autour de lui, veillant à ne pas troubler une quiétude qui n’était jamais la sienne.

Les journées s’écoulaient dans un schéma immuable : le petit déjeuner préparé avant son départ au travail, les conversations banales et creuses, et enfin, le repas du soir où les mots échangés n’étaient que des échos de ceux de la veille. Pourtant, derrière ces routines, Clara sentait un vide grandissant, un désir enfoui de retrouver cette part d’elle-même qu’elle avait mise de côté.

Ce matin-là, Julie, sa collègue, l’avait appelée pour lui parler d’un cours de poterie au centre culturel. “Cela te ferait du bien, Clara. Tu devrais essayer. Ça pourrait être un bel espace pour toi,” avait dit Julie avec un sourire complice à travers le téléphone. L’idée était séduisante, mais la voix intérieure de Clara, façonnée par des années de renoncement, cherchait déjà des excuses.

Le soir venu, Clara osa suggérer l’idée à Étienne. “Je pensais peut-être prendre un cours de poterie. Ça pourrait être amusant,” dit-elle, les mots s’échappant de sa bouche avec prudence.

“Un cours de poterie ? Tu n’as jamais eu d’intérêt pour ça,” répondit Étienne, les yeux fixés sur l’écran de son ordinateur. Il haussa légèrement les épaules, comme si la question ne valait même pas le détour de ses pensées.

Le silence retomba dans la pièce, lourd et étouffant. Clara retourna à ses tâches, la tête pleine de regrets pour avoir même mentionné l’idée. Pourtant, une petite fissure s’était ouverte, un interstice par lequel elle commençait à entrevoir une lumière.

Les jours suivants, elle continua ses tâches, chaque geste devenu mécanique, mais quelque chose en elle était en mutation. À chaque regard sur cette affiche du cours de poterie accrochée sur le réfrigérateur, elle sentait croître un courage timide.

Un samedi matin, alors que la pluie tambourinait avec insistance sur le toit, Clara se retrouva debout devant la porte du centre culturel. Ses mains tremblantes serrèrent la poignée un instant avant qu’elle n’entre. Il y avait un doux chaos dans l’air, avec des personnes parlant, riant, les doigts couverts d’argile.

L’animateur, une femme d’une quarantaine d’années au sourire accueillant, l’invita à s’asseoir. “Nous allons commencer,” dit-elle avec entrain. Et pour la première fois depuis longtemps, Clara sentit ses muscles se détendre, son cœur s’apaiser.

Elle n’avait pas informé Étienne de sa décision d’y aller. Elle le lui dirait quand elle serait prête, pensa-t-elle. Mais pour l’instant, elle savourait ce moment de calme, cette réaffirmation discrète de sa propre existence.

Au moment où elle plongea ses mains dans l’argile, le monde extérieur sembla fondre doucement, laissant place à un espace où elle pouvait respirer, créer, et être elle-même sans compromis.

Ce petit geste, aussi simple soit-il, était une déclaration de son retour à elle-même, un acte de résistance contre les années de silence et de soumission. Chaque coup de pouce dans l’argile, chaque mouvement de ses mains, était une affirmation de sa liberté retrouvée.

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