Les Souvenirs Éclipsés

Je ne sais pas exactement pourquoi je ressens le besoin de publier ça ici. Peut-être parce que les mots écrits ont toujours eu une résonance plus profonde pour moi que ceux prononcés à voix haute. Ou peut-être parce que j’espère que quelqu’un, quelque part, pourrait trouver un écho à ses propres expériences dans ma confession. Quoi qu’il en soit, je vous remercie de prendre le temps de lire ces lignes.

Cela a commencé il y a quelques semaines, par un jour pluvieux d’octobre. La pluie tambourinait contre les fenêtres de notre appartement, transformant tout en un gris éthéré. J’organisais quelques vieux cartons qui avaient été déplacés maintes fois mais jamais ouverts depuis mon dernier déménagement. Un travail banal, pensais-je, jusqu’à ce que je tombe sur un très vieux carnet de croquis. Je l’ai reconnu instantanément. C’était celui de ma mère, une femme à l’âme artistique, qui avait disparu de ma vie trop tôt.

Ce carnet, je ne l’avais pas vu depuis des années. En l’ouvrant, une odeur familière de graphite effacée et de cognition créative m’a envahi. Les pages étaient remplies de dessins, des paysages principalement, mais aussi quelques portraits esquissés avec une tendresse infinie. Et puis je suis tombée sur un dessin inachevé, dont la vue m’a fait l’effet d’une claque. C’était moi, ou du moins la version d’une moi beaucoup plus jeune, au sourire éclatant, assise à côté d’un chien que je ne reconnaissais pas.

Curieusement, ce chien ne m’a pas rappelé de souvenirs immédiats. Je l’ai observé longuement, comme si mes yeux cherchaient à percer un voile de brume épaisse. Puis, en parcourant les pages suivantes, un indice a déclenché quelque chose au plus profond de moi : une petite inscription, presque effacée, indiquant le nom “Rex” et les années 2004-2012.

Les souvenirs ont afflué soudainement, comme une rivière après la fonte des neiges. Rex. Je l’avais oublié, ce compagnon fidèle de mon enfance. Mais pourquoi ? Pourquoi, alors qu’il avait été si présent, avais-je enterré ces souvenirs ?

J’ai passé les jours suivants à questionner mon père, à la recherche de réponses que je semblais incapable de trouver seule. “Rex était ton meilleur ami”, disait-il, avec un regard chargé d’émotions complexes. “Mais après la mort de ta mère, tu étais si jeune, tu as commencé à oublier. C’était comme un mécanisme de survie.”

Ce petit carnet, avec son croquis inachevé, m’a forcée à affronter une vérité que j’avais oubliée : j’avais verrouillé une partie de moi-même pour éviter la douleur insupportable de la perte.

Cela m’a pris beaucoup de temps, mais j’ai compris que ces souvenirs n’avaient pas besoin d’être douloureux pour toujours. J’ai ouvert la porte de cette pièce fermée à clé dans mon cœur et j’ai laissé entrer la lumière. J’ai eu des conversations profondes avec mon père que nous n’avions jamais eues auparavant, redécouvrant des moments simples et joyeux partagés. Ces souvenirs ne sont plus des spectres du passé, mais des témoins de l’amour que j’avais connu et qui reste avec moi sous une forme différente.

Rex, avec son esprit joyeux et sa loyauté sans faille, reste maintenant un souvenir chéri que je n’ai plus peur de revivre. Ce carnet m’a rappelé que la douleur, aussi lourde soit-elle, peut être transformée en un hommage à ceux que nous avons perdus et aimés.

Merci d’avoir écouté. Peut-être que l’écriture de ces mots aidera quelqu’un d’autre à ouvrir la porte d’une chambre verrouillée en eux-mêmes. Rien n’est vraiment perdu si on peut s’en souvenir.

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