Les Silences Entre Nous

La pluie tombait doucement sur les fenêtres de l’appartement parisien, créant une mélodie apaisante que Clémence avait autrefois trouvée réconfortante. Pourtant, ce soir-là, chaque goutte sonnait comme un présage. Elle était assise sur le canapé, un livre à la main, mais son esprit était ailleurs, perdu dans les méandres des doutes qui la hantaient depuis quelque temps.

Thomas, son partenaire depuis trois ans, était un homme de routine. Il aimait la précision, et Clémence avait pris plaisir à la ponctualité rassurante de ses gestes quotidiens. Mais quelque chose avait changé. Depuis quelques mois, Thomas rentrait plus tard que d’habitude, son téléphone était toujours en mode silencieux, et il semblait distrait, comme si une partie de lui était toujours ailleurs.

Au début, Clémence avait mis ça sur le compte du stress au travail. Elle comprenait que son poste de directeur de création à l’agence de publicité demandait parfois des heures supplémentaires. Mais les petites incohérences avaient commencé à s’accumuler, comme des pièces d’un puzzle qu’elle ne parvenait pas à assembler.

Un soir, alors qu’ils dînaient ensemble, Clémence avait mentionné à Thomas un film qu’ils avaient vu il y a quelques mois. Thomas avait ri et dit qu’il ne se souvenait pas de la fin, mais elle se souvenait clairement de ses commentaires enthousiastes juste après la séance. C’était une petite chose, un simple oubli, mais cela avait laissé une trace dans son esprit.

Puis, il y avait eu la fois où elle avait retrouvé un reçu dans la poche de son manteau, pour un dîner dans un restaurant qu’ils n’avaient jamais fréquenté ensemble. Lorsqu’elle lui avait posé la question, il avait simplement souri, disant qu’il avait dû y aller avec des collègues après une réunion tardive. Pourtant, Clémence sentait une distance dans son sourire, quelque chose qui n’était pas tout à fait sincère.

Sa confiance, autrefois inébranlable, commença à s’effriter. Elle se mit à observer Thomas avec une attention nouvelle, cherchant des indices dans ses gestes, dans ses paroles, dans les silences qui s’étiraient entre eux. Elle réalisa que Thomas parlait de moins en moins de ses journées, ses récits autrefois pleins de détails amusants se réduisant à des phrases standardisées.

Un samedi après-midi, alors qu’il était sorti prétendument pour un rendez-vous de travail, Clémence décida de suivre son instinct. Elle se rendit à l’agence de Thomas, mais l’endroit était désert. Elle se sentit envahie par une vague de confusion et de trahison. Pourquoi lui avait-il menti ? Le doute devint insupportable.

Ce soir-là, elle choisit de ne pas lui demander où il était allé. À la place, elle l’observa. Elle le regarda se mouvoir dans l’appartement, son air absent, son regard qui évitait le sien. Le silence entre eux était devenu un gouffre.

Le lendemain, alors que Thomas était sous la douche, son téléphone vibra sur la table de nuit. Clémence hésita, mais l’urgence de ses doutes l’emporta. Elle prit le téléphone et vit un message s’afficher : «Quand est-ce qu’on se revoit ?» Le numéro était inconnu, mais le message était clair.

Quand Thomas sortit de la salle de bain, elle était là, le téléphone dans la main, les larmes roulant sur ses joues. «Qui est-ce ?» demanda-t-elle, sa voix brisée. Thomas resta silencieux, son visage figé, comme pris au piège.

Il s’assit en face d’elle, les mots luttant pour s’échapper de ses lèvres. Il finit par avouer qu’il avait rencontré quelqu’un lors d’un voyage d’affaires il y a quelques mois. Il ne savait pas où cela le menait, mais il ne voulait pas perdre Clémence non plus. C’était comme s’il vivait dans deux réalités, incapable de choisir entre elles.

Clémence sentit son monde s’effondrer autour d’elle. Le mélange de rage, de tristesse et de soulagement d’avoir enfin une réponse était accablant. Elle se leva, la poitrine serrée par la douleur insondable de la trahison.

Elle quitta l’appartement ce soir-là, laissant derrière elle les silences qui lui pesaient tant. Le temps prendrait le relais, pensait-elle, pour panser les blessures et peut-être un jour offrir la clarté et la paix qu’elle désirait tant. Dans l’ombre de la nuit, elle réalisa que sa force n’était pas dans sa capacité à réparer ce qui était brisé, mais dans sa résilience à se reconstruire elle-même.

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