Les Mots Cachés du Passé

Bonjour tout le monde. Je n’ai jamais vraiment utilisé mes réseaux sociaux pour dévoiler quoi que ce soit de vraiment personnel. Mais aujourd’hui, j’ai besoin de partager une part de moi que j’ai récemment découverte et qui a changé ma manière de voir la vie.

Tout a commencé il y a quelques semaines, un samedi matin tranquille. Je buvais mon café, profitant de la lumière douce de l’aube qui inondait ma cuisine, quand j’ai décidé de ranger quelques vieilles affaires qui traînaient dans le grenier. C’était un espace que je n’avais pas exploré depuis des années, remplis de cartons poussiéreux et de souvenirs enfouis.

En fouillant dans les boîtes, entre de vieux albums photo et des lettres jaunies, je suis tombée sur une petite boîte en bois, ornée d’un délicat motif de fleur que j’avais oublié. Quand je l’ai ouverte, j’ai découvert une collection de carnets de notes. Ils appartenaient à ma mère.

Ma mère est partie de ce monde trop tôt, quand j’étais à peine adulte, et je me suis toujours accrochée aux souvenirs que j’avais d’elle. Mais ces carnets étaient un trésor caché, des morceaux de son cœur et de son esprit que je n’avais jamais connus. J’en ai pris un au hasard, avec une couverture turquoise, et je me suis assise par terre pour le lire.

Au début, c’était juste des réflexions quotidiennes, des recettes, des listes de courses. Mais en tournant les pages, je suis tombée sur des mots qui m’ont transpercée. Elle parlait de moi, de ses espoirs, de ses peurs, et surtout, de son amour inconditionnel. C’était comme entendre sa voix pour la première fois depuis des années.

Puis, j’ai découvert quelque chose qui a pris une toute autre importance. Elle avait écrit sur une période de sa vie où elle se sentait perdue, souffrant d’une profonde tristesse qu’elle gardait cachée. Elle parlait de ses combats intérieurs, de ses doutes quant à son rôle de mère, craignant de ne pas être assez. Je n’avais jamais su qu’elle portait un tel fardeau.

En lisant cela, j’ai ressenti une onde de compassion, mêlée à une douleur que je ne savais exister. Je me souvenais de ma mère comme une femme forte, pleine de joie, et jamais je n’aurais imaginé la vulnérabilité qu’elle cachait sous son sourire.

J’ai passé toute la journée à lire ses carnets, prenant des pauses pour pleurer, pour sourire, et pour respirer. C’était comme si chaque mot formait un pont entre nous, me rapprochant d’elle d’une manière que je n’aurais jamais cru possible.

En découvrant ces vérités, j’ai réalisé que nous partageons tous des parties de nous-mêmes que nous cachons au monde, même à ceux que nous aimons le plus. Je l’ai vue sous un jour nouveau, non comme l’idéal que j’avais en tête, mais en tant que femme complète, avec ses forces et ses faiblesses.

Cette découverte m’a poussée à reconsidérer ma propre vie et mes relations. Cela m’a montré l’importance de la vulnérabilité, de l’ouverture et de la compréhension. Cela m’a donné envie de vivre avec plus de sincérité et de compassion.

Enfin, ces carnets m’ont offert un dernier cadeau : un adieu que je n’avais jamais reçu. Dans ses mots, j’ai compris que, malgré ses doutes, elle m’aimait inconditionnellement, et cela a suffi à apaiser quelque chose en moi.

Je suis reconnaissante pour ce trésor inattendu qui m’a permis de renouer avec ma mère et d’apprendre à accepter les complexités de l’amour et de l’humanité. Merci de m’avoir lue, cela signifie beaucoup.

Prenez soin de vous et aimez-vous tels que vous êtes.

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