La Danse des Souvenirs

Marie se tenait sur le quai de la vieille gare, scrutant l’horizon flou de ce printemps timide. La quasi-disparition de cette gare dans l’oubli n’avait rien enlevé à son charme un peu suranné. Marie se souvenait trop bien des après-midis passés ici, assise sur les mêmes bancs, à discuter de tout et de rien avec Luc, il y a si longtemps.

Luc. Rien que de penser à son nom éveillait en elle un mélange de chaleur et de douleur. Ils avaient été amis d’enfance, voisins, presque inséparables à une époque. Puis la vie les avait séparés, les emportant chacun dans des directions opposées, jusqu’au jour où le hasard ou le destin, elle n’en savait rien, les réunirait à nouveau.

Elle n’avait jamais vraiment su pourquoi ils avaient cessé de s’écrire, pourquoi les appels s’étaient espacés puis arrêtés. Peut-être était-ce leur manière à chacun de s’adapter à la vie d’adulte, trop absorbés par leurs propres luttes et réussites. Pourtant, chaque retour en ville ramenait avec lui une vague de nostalgie.

Un train arriva, et avec lui une foule de passagers pressés. Marie observa distraitement le flot humain, son regard se perdant dans les visages anonymes. Puis, contre toute attente, elle aperçut un visage familier. Luc.

Il semblait plus âgé, évidemment, mais dans ses yeux brillaient les mêmes éclats pétillants que ceux de l’enfant d’autrefois. Marie sentit son cœur battre plus fort, et une hésitation s’empara d’elle.

Luc lui aussi sembla la reconnaître. Ils restèrent un moment immobiles, comme figés dans le temps, le passé revenant les envelopper doucement. Puis, presque simultanément, ils commencèrent à s’avancer l’un vers l’autre, prudemment mais avec une certaine détermination.

« Marie ? » demanda-t-il, sa voix hésitante mais douce, comme s’il craignait que le simple fait de prononcer son nom ne la fasse disparaître.

Elle hocha la tête, incapable de parler, l’émotion lui serrant la gorge.

Ils se retrouvèrent enfin face à face, et l’inévitable moment d’hésitation les enveloppa. Que dire après tant d’années ?

« Je ne pensais jamais te revoir ici, » dit-il finalement, un sourire timide aux lèvres.

« Moi non plus, » répondit-elle, sa voix retrouvant peu à peu sa stabilité.

Ils commencèrent à marcher ensemble le long du quai, comme s’ils reprenaient une conversation laissée en suspens des années auparavant. Leurs pas les guidèrent vers le café de la gare, un endroit familier qui avait traversé le temps presque intact.

Assis face à face, la conversation s’engagea, maladroite au début, puis de plus en plus fluide au fur et à mesure que les souvenirs refaisaient surface. Ils rirent de leur passé, partagèrent leurs chemins de vie, abordèrent même les silences qui s’étaient installés entre eux.

« Tu sais, j’ai souvent pensé à toi », avoua-t-elle finalement, brisant une barrière invisible.

« Moi aussi », répondit-il, le sérieux dans ses yeux. « On ne peut jamais vraiment oublier sa première amie. »

Il y avait tant à dire, et pourtant, beaucoup se passait d’explications. Le simple fait d’être là, ensemble, suffisait à panser certaines blessures du passé.

Les heures défilèrent, et avec elles, la gêne s’estompa. La journée se transforma en un mélange étrange de passé et de présent, comme une danse harmonieuse entre les souvenirs et les retrouvailles.

À un moment donné, le silence s’installa entre eux, non plus gênant, mais apaisant. Marie regarda par la fenêtre, les premières étoiles apparaissant dans le ciel crépusculaire, et se tourna vers Luc.

« On ne peut pas changer le passé, mais peut-être pouvons-nous créer de nouveaux souvenirs », dit-elle doucement.

Il acquiesça, un sourire sincère aux lèvres, signe d’une complicité retrouvée.

Finalement, l’heure de se séparer arriva, mais cette fois, ce n’était pas un adieu. Luc lui promit de revenir, et cette promesse emplit Marie d’une douce chaleur.

Leurs chemins s’étaient séparés, mais ils avaient trouvé une nouvelle voie commune, une chance de redécouvrir une amitié précieuse mise en sommeil trop longtemps.

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