Ce matin, je me préparais tranquillement pour aller au travail quand j’ai remarqué quelque chose d’étrange sous ma voiture.
Au début, j’ai cru que le vent avait traîné un sac-poubelle ou un vieux chiffon jusque-là. 😱
Je me suis penchée pour mieux voir, mais j’ai aussitôt reculé en hurlant — **ce qu’il y avait sous la voiture bougeait.**
Et quand j’ai compris ce que c’était… j’ai été complètement pétrifiée.
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Ce matin encore, tout semblait normal.
Petit-déjeuner avalé à la hâte, sac sur l’épaule, clés en main. La routine.
Je suis sortie de la maison, l’esprit ailleurs, déjà plongée dans mes pensées : les réunions, les courses, la journée qui s’annonçait longue.
Mais arrivée à quelques mètres de la voiture, **quelque chose m’a arrêtée net.**
Une ombre.
Sous la voiture.
J’ai d’abord pensé que je rêvais. Le vent, peut-être. Un sac envolé.
Mais quand j’ai fait un pas de plus, j’ai senti un frisson me parcourir la nuque. Ce n’était pas un sac. Ce n’était pas un animal non plus.
Je suis restée immobile, le souffle court, observant cette forme indistincte qui semblait… bouger.
Et plus je regardais, plus je sentais la panique monter.
Je me suis penché prudemment pour mieux voir, et la seconde suivante, un cri m’a échappé, si fort qu’il a résonné dans toute la cour.
Un véritable crocodile était couché sous ma voiture.
Il était bien réel, vivant, et même s’il n’était pas gigantesque, il suffisait largement à me glacer le sang. Ses yeux luisaient d’un éclat inquiétant, sa queue frémissait par instants, et cette simple vision m’a figé sur place.
Les mains tremblantes, j’ai composé le 911, la voix chevrotante, tentant tant bien que mal d’expliquer ce que je voyais. Le centraliste, incrédule, m’a demandé à plusieurs reprises si c’était une plaisanterie.
Mais non — ce n’était ni un rêve, ni une illusion. Il y avait bel et bien un crocodile sous ma voiture.
Quelques minutes plus tard, des spécialistes sont arrivés sur les lieux. Calmes, méthodiques, ils ont agi comme s’ils avaient affaire à une situation parfaitement ordinaire.
J’ai fini par apprendre que le reptile s’était enfui d’une clinique vétérinaire toute proche. Il appartenait à un homme un peu étrange qui le gardait chez lui comme on garderait un chat : il le nourrissait de viande fraîche et l’emmenait même se faire vacciner.
Heureusement, la bête était bien entretenue et parfaitement inoffensive — elle n’a montré aucun signe d’agressivité, et je m’en suis tiré sans une égratignure.
Mais le choc, lui, est resté. Depuis ce jour, chaque fois que je m’approche de ma voiture, je ne peux pas m’empêcher de jeter un regard en dessous… juste au cas où quelque chose m’y attendrait encore.