J’avais honte d’assister au mariage de mon fils, convaincue que mes vieux vêtements me trahiraient. Mais lorsque ma belle-fille me vit entrer dans ma robe verte, sa réaction bouleversa toute la salle

 

Je suis Aling Teresa, cinquante-huit ans.
Une mère simple, vendeuse de légumes au marché, et par-dessus tout, mère célibataire de Marco, mon fils unique, qui s’apprêtait à épouser la femme qu’il aimait profondément : Lara, une jeune professionnelle issue d’une famille aisée.

Trois mois avant le mariage, l’angoisse me visitait chaque jour. Non pas à cause de la réception somptueuse ni des dépenses, mais pour une raison si banale qu’elle me paraissait honteuse : je n’avais rien à me mettre.

### **LA ROBE VERTE**

Lorsque j’étais plus jeune, je possédais une robe destinée aux grandes occasions : une robe verte, brodée de façon modeste sur la poitrine, son tissu déjà un peu passé, chargé de souvenirs. Je la portais le jour où j’ai donné naissance à Marco, puis encore lorsqu’il a décroché son diplôme universitaire.

À l’approche du mariage, j’hésitais à la remettre. Elle était vieille, légèrement usée, mais c’était tout ce que j’avais. J’ai tenté d’emprunter quelque chose de plus neuf, mais cela sonnait faux. J’ai alors compris que je ne pouvais être qu’une seule personne : la mère que j’avais toujours été.

### **LE JOUR DU MARIAGE**

Le grand jour arriva, entouré d’invités, de musique et de lumières éclatantes. Chacun était impeccablement vêtu. Moi, je me sentais déplacée.
Quand j’entrai dans l’église, les regards se tournèrent vers moi — certains curieux, d’autres critiques.

« C’est peut-être la mère du marié. »
« Pauvre femme… Elle aurait pu s’habiller mieux pour un tel jour. »

J’ai forcé un sourire, soucieuse que Marco ne perçoive pas ma gêne. Je me dirigeais vers le fond de l’église quand Lara, ma future belle-fille, s’avança soudain vers moi.

### **LE MOMENT QUI A TOUT CHANGÉ**

Elle portait une robe blanche qui semblait faite de lumière, et pourtant ses yeux brillaient de larmes. Elle prit ma main — une main marquée par la terre, la sueur et des années de labeur.

« Maman, dit-elle doucement, est-ce la robe que vous portiez quand Marco est né ? »

Je restai figée.

« Comment sais-tu cela ? » murmurai-je.

Elle sourit, les larmes aux cils.
« Marco me l’a raconté. Il m’a dit que chaque fois qu’il voulait se rappeler la profondeur de votre amour, il pensait à vous — dans cette robe verte, le tenant dans vos bras malgré la douleur, mais souriante. »

Tout sembla se taire autour de nous, comme si l’église entière retenait son souffle.

« Maman, poursuivit-elle, je ne veux surtout pas que vous changiez. Cette robe… elle porte chaque sacrifice que vous avez fait pour lui. Rien n’est plus beau. »

Elle m’enlaça au milieu de la foule.
Marco s’approcha alors, silencieux, et essuya tendrement mes larmes.

« Maman, merci pour la robe verte. Chaque fois que je la vois, je me souviens qu’aucune couleur n’est plus belle que l’amour que tu m’as donné. »

### **LES LARMES ET LES RIRE**

Après la cérémonie, les invités vinrent à moi — non plus pour juger, mais pour célébrer.

« Vous êtes magnifique, Mère Teresa. »
« Le vert vous va si bien… c’est la couleur de la vie. »

Plus tard, lors de la réception, Lara prit la parole.

« Aujourd’hui, je veux rendre hommage à cette femme. Elle ne porte pas de vêtements de créateur, mais c’est grâce à elle que Marco est l’homme que j’aime. Si je dois suivre un exemple en tant qu’épouse, c’est celui de Mère Teresa. »

Les applaudissements éclatèrent.
Je restais là, en larmes, et pour la première fois, je ne ressentais aucune honte dans ma vieille robe verte. Ce jour-là, elle était devenue la plus précieuse des parures — tissée d’amour.

### **LA LEÇON DE VIE**

La beauté ne se mesure ni au prix ni aux tendances.
Elle réside dans les histoires que portent nos vêtements : la sueur, les sacrifices, l’amour cousu dans chaque couture.

Les mères, quelles que soient leurs tenues, brillent toujours. Chaque fil raconte leur dévouement.
Et si l’amour devait avoir une couleur, ce ne serait ni le rouge ni le blanc…
Ce serait le vert : la couleur de la vie, celle qui se renouvelle sans cesse, même lorsque le cœur d’une mère est fatigué.

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Quand Charlotte apparut, Pauline fut frappée par combien peu elle avait changé. Leur regard se croisa et le temps sembla suspendre son vol. Charlotte s'approcha, hésitante, puis s'assit. « Bonjour Pauline, » dit-elle doucement, sa voix tremblante mais emplie d’une chaleur que Pauline n'avait pas entendue depuis des années. Le silence entre les deux femmes était lourd, chaque mot pesé avec soin. « Alors, pourquoi maintenant ? » demanda Pauline, la voix teintée d'une pointe de rancune non dissimulée. Charlotte baissa les yeux avant de répondre. « Je... je suis désolée, Pauline. J’ai eu besoin de temps. Pour comprendre, pour guérir. J'ai réalisé que je ne pouvais pas continuer sans toi dans ma vie. » Pauline sentit une vague d'émotions la submerger. « Tu m’as laissée seule, » murmura-t-elle, sa colère mêlée à la tristesse. « Tu étais partie sans un mot... » Charlotte hocha la tête, des larmes perlant à ses cils. « Je sais. Et je regrette chaque jour. 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