Stas Piekha est issu d’une lignée musicale prestigieuse. Sa grand-mère n’est autre que la légendaire chanteuse soviétique Edita Piekha, et son grand-père, le compositeur Alexandre Bronevitski. Il doit son prénom à son arrière-grand-père, le père d’Edita Stanislavovna. La guerre avait interrompu la lignée Piekha, et la famille décida que Stas serait celui qui la ferait revivre. C’est ainsi que, dès son plus jeune âge, il hérita du nom de sa célèbre grand-mère.
Pourtant, la jeunesse de Stas ne fut pas sans heurts. Il a reconnu avoir souffert d’une grave dépendance à la drogue. Cette période sombre de sa vie fut marquée par des épisodes douloureux : vols au domicile familial, arrestations par la police… Le drame atteignit son paroxysme lorsqu’il s’endormit cigarette à la main et provoqua un incendie dans l’appartement. Après cet incident, sa famille prit une décision radicale : ils quittèrent la ville pour tout recommencer ailleurs. Sa mère et son beau-père firent alors tout leur possible pour lui offrir un environnement propice à la guérison.
La carrière artistique de Stas Piekha est intimement liée à la musique. Révélé par l’émission **« Star Factory 4 »**, il y rencontra plusieurs de ses futurs collaborateurs. Plus tard, il fonda à Moscou une clinique privée spécialisée dans le traitement des addictions, de l’alcoolisme et des troubles psychiques, mêlant psychiatrie et psychothérapie.
Côté cœur, Stas connut sa première histoire marquante avec **Victoria Smirnova**, rencontrée lors de « Star Factory 4 ». Leur relation dura plus de quatre ans, jusqu’à ce que Victoria parte étudier à Londres en 2008.
En 2010, il fit la connaissance de **Natalia Gorchakova**, DJ et mannequin. De leur union naquit un fils, **Piotr**, le 22 mars 2014. Le mariage, célébré la même année en Espagne, fut discret et intime. Hélas, leur relation ne résista pas à l’épreuve du temps, mais les deux ex-époux ont su préserver une entente cordiale pour le bien de leur enfant.
En 2012, Stas Piekha fit parler de lui sur le plan politique, lorsqu’il exprima publiquement son soutien au candidat à la présidence russe **Vladimir Poutine**. Trois ans plus tard, en 2015, cette prise de position lui valut d’être interdit d’entrée sur le territoire ukrainien.
Son fils **Piotr** reste le centre de sa vie. Malgré le divorce, Stas s’efforce d’être un père présent et attentif. Dans ses interviews, il souligne souvent l’importance des valeurs familiales, tout en gardant sa vie privée à l’écart des projecteurs.
Ces dernières années, l’état de santé du chanteur a suscité l’inquiétude de ses admirateurs. Hospitalisé pour une **pancréatite en 2018**, il fut à nouveau admis à l’hôpital **Botkin** en 2023 à cause de problèmes cardiaques. Il aurait également subi une **crise cardiaque à 34 ans**, et aurait été placé en soins intensifs à plusieurs reprises.
Récemment, sa mère **Ilona Bronevitskaya** a fait une déclaration bouleversante à la télévision biélorusse : selon elle, son fils demeure un **toxicomane incurable**, malgré de nombreuses années de sobriété. Elle expliqua que la dépendance est une maladie chronique : les drogues modifient durablement la chimie du cerveau, empêchant la production naturelle des hormones du bonheur. C’est pourquoi, ajouta-t-elle, les anciens toxicomanes sont souvent sujets à la dépression et peinent à retrouver une vision lumineuse de la vie.
Stas lui-même a toujours parlé de son passé sans détour. En 2021, il confia que le point culminant de sa dépendance s’était produit en 2015 : il s’était alors enfermé deux semaines dans une salle de bain, avec pour seule compagnie son ordinateur et les substances dont il était prisonnier. Il précise toutefois qu’il n’a **jamais ressenti l’envie de rechuter**, même après sa guérison, conscient que la mentalité d’un ancien dépendant reste marquée à vie par la maladie.
Les années suivantes furent également difficiles sur le plan psychologique. Après avoir contracté le **coronavirus**, Stas avoua avoir traversé une forte dépression, nécessitant un suivi médical et des séances dans des groupes de soutien. Il confia traverser encore parfois des périodes de vide, où tout lui semble dénué de sens.
Aujourd’hui, malgré une rémission prolongée, la famille Piekha demeure vigilante. Tous reconnaissent la fragilité de cet équilibre et la nécessité pour Stas de poursuivre son combat afin de préserver sa santé physique et mentale, et de continuer à vivre dans la lumière, sans retomber dans les ténèbres du passé.