L’ombre entre nous

Élodie regardait par la fenêtre depuis plusieurs minutes, perdue dans ses pensées. Les gouttes de pluie glissaient le long du verre, et elle suivait leur parcours du bout des doigts. Julien avait été étrange ces derniers temps. Toujours ailleurs, comme s’il se détachait d’une réalité commune qu’ils avaient partagée pendant des années.

Cela avait commencé par de petites choses. Des appels manqués, des excuses un peu maladroites. “Je suis désolé, chérie, j’étais coincé au travail.” Mais Élodie sentait que quelque chose ne collait pas. Julien avait toujours été direct, presque transparent, mais ces derniers mois, son regard se perdait souvent dans le vide. Il était présent physiquement, mais son esprit semblait flotter loin, très loin.

Un soir, alors qu’ils dînaient en silence, Élodie avait tenté de sonder ce silence. “Julien, ça fait longtemps que tu n’as pas joué de la guitare. Tu te souviens de la chanson que tu jouais toujours pour moi, celle que tu avais composée un été ?” Mais il avait simplement secoué la tête, comme s’il n’avait aucune idée de ce dont elle parlait. “Je crois que je l’ai oubliée”, avait-il répondu avec une indifférence qui lui avait glacé le sang.

Leur appartement, qui avait toujours été un refuge plein de vie et de rires, était devenu étrangement silencieux. Élodie se surprenait à tendre l’oreille, espérant entendre un signe, un geste de la part de Julien qui lui prouverait qu’elle s’inquiétait pour rien. Mais rien ne venait.

Cette nuit-là, elle avait fait un rêve troublant. Elle voyait Julien marcher dans une rue sombre, ses pas résonnant dans le silence de la nuit. Il se retournait vers elle, mais son visage était flou, indéchiffrable. Elle s’était réveillée en sursaut, le cœur battant à tout rompre, avec cette sensation oppressante qu’il y avait une vérité qu’elle refusait de voir.

Élodie avait décidé d’observer plus attentivement. Elle notait les moments où il partait en balade seul, les messages qu’il recevait et qu’il lisait sans partager, les regards absents qu’il lui adressait parfois. Elle se sentait coupable de douter de lui, de l’homme qu’elle aimait plus que tout. Mais l’inquiétude grandissait comme un serpent venimeux en elle.

Un après-midi, alors qu’elle rangeait le bureau de Julien, elle était tombée sur une enveloppe cachée au fond d’un tiroir, loin sous des papiers administratifs. Elle n’avait pas voulu l’ouvrir, mais sa main avait agi avant que sa conscience ne puisse arrêter le geste. À l’intérieur, elle avait trouvé des brochures pour une ville qu’elle ne connaissait pas, ainsi qu’un billet d’avion à son nom, mais sans elle. Une destination inconnue prévue pour le mois suivant.

Le monde d’Élodie s’était figé. Elle avait hésité à lui en parler directement, mais la peur de la réponse l’avait clouée au silence. Elle attendait un moment, un signe pour ouvrir la discussion. Mais ce soir-là, alors qu’elle l’observait en train de lire, elle avait vu dans ses yeux une lueur qu’elle n’avait jamais remarquée. Une tristesse infinie, un regret profond.

Ce fut elle qui finit par briser leur silence devenu insupportable. “Julien, pourquoi ?” avait-elle murmuré, et il avait relevé les yeux, son visage comprit enfin qu’il ne pouvait plus esquiver. “Je devais partir pour comprendre qui je suis sans tout ce que nous avons bâti,” avait-il avoué, sa voix brisée. Leurs larmes avaient coulé en silence, tandis qu’ils se tenaient la main sans savoir ce que l’avenir leur réserverait.

Julien était resté, repoussant son voyage. Ils avaient décidé d’affronter ensemble cette tempête silencieuse, de retrouver le chemin de leur complicité perdue. Pour Élodie, ce n’était pas un pardon, mais une réinvention de leur amour, un appel à redéfinir leur vérité commune.

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